Aucune "donnée sensible" émanant de la chancellerie n'a toutefois été rendu public à cette occasion, a précisé la porte-parole du gouvernement fédéral Martina Fietz, tout en confirmant qu'Angela Merkel était aussi visée par ces publications. Deux adresses e-mails de la chancelière apparaissent, ainsi qu'un numéro de fax et l'intitulé d'une lettre qui lui a été adressée.
"Il est maintenant établi que les données et des documents de centaines de responsables politiques et de personnalités publiques ont été publiées sur internet", a indiqué la porte-parole, à la suite d'informations de presse en ce sens. Ce sont avant tout des listes de contacts avec des centaines de numéros de téléphones portables et d'adresses qui ont été diffusées, ainsi que des documents internes aux partis comme des listes d'adhérents. Certains de ces documents datent toutefois d'il y a plusieurs années.
Le gouvernement ne "peut ni confirmer ni démentir" à ce stade qu'il s'agit d'une cyberattaque comme l'Allemagne en a déjà connu, a précisé le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Sören Schmidt. L'Office pour la sécurité informatique (BSI) a jugé sur Twitter qu'il s'agissait d"une cyberattaque contre des politiques" et expliqué "étudier intensivement" l'affaire "en coordination étroite avec les autorités" concernées. La ministre allemande de la Justice, Katarina Barley, a dénoncé "une attaque grave" commanditée par ceux "qui veulent saboter la confiance en la démocratie et ses institutions", selon l'agence allemande dpa.
AFP
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