D'après la chaîne de TV NHK, l'agence Jiji et le quotidien Nikkei, le juge a accepté la requête du procureur qui estime avoir besoin de plus de temps pour décider ou non d'inculper Carlos Ghosn sur ces nouvelles charges.
L'ex-président de Nissan est détenu au Japon depuis le 19 novembre et déjà inculpé une première fois pour avoir minoré ses revenus sur 5 ans dans des documents remis aux autorités boursières japonaises. La décision judiciaire de ce jour prolonge ainsi sur l'année prochaine la saga qui passionne le Japon et le monde des affaires depuis que ce titan du monde de l'automobile a été arrêté soudainement à Tokyo.
La décision de lundi ne signifie pas que l'ancien patron de Nissan sera automatiquement libéré le 11 janvier ou le jour suivant, le parquet pouvant en théorie relancer une garde à vue sur de nouvelles charges.
Le Figaro
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