Michel Temer, arrivé à la présidence en 2016 quand Dilma Rousseff a été destituée pour avoir maquillé les comptes publics, bénéficie d'une immunité jusqu'à la fin de son mandat au 1er janvier prochain. Il appartient à la chambre basse du Congrès de voter pour autoriser la tenue d'un procès contre Temer, qui pourrait le cas échéant s'ouvrir au début de l'année prochaine. Dans un communiqué, la présidence a déclaré que Michel Temer prouverait qu'il n'y a eu aucune irrégularité. La police fédérale a recommandé en octobre l'inculpation de Temer dans le cadre d'une enquête visant des fonds qui auraient été illicitement versés au chef d'Etat afin que celui-ci modifie le décret régulant l'exploitation portuaire au bénéfice de plusieurs sociétés.
Le Figaro
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