Le réseau social avait déjà supprimé en août dernier les comptes du chef de l'armée birmane et de plusieurs hauts responsables militaires afin d'empêcher la propagation "de la haine et de la désinformation".
Cette décision avait fait suite à la publication d'un rapport d'une commission d'experts mandatés par l'Onu accusant le commandant en chef de l'armée birmane et cinq autres généraux d'incitation au génocide contre la minorité musulmane des Rohingyas.
Dans un message publié sur son blog, Facebook a dit avoir supprimé 135 comptes, 425 pages et 17 groupes de sa plateforme et 15 comptes présents sur son application Instagram.
Il a ajouté qu'il continuait d'enquêter sur d'autres pages qui "induisent les autres en erreur sur ce qu'elles font ou qui elles sont".
Parmi les pages déjà supprimées figuraient "des pages de sites d'information apparemment indépendants, de divertissement (...) liées à l'armée birmane", a précisé Facebook.
Le porte-parole du gouvernement birman n'a pas pu être joint dans l'immédiat.
Facebook a déclaré le mois dernier qu'un rapport qu'il avait commandé sur sa présence en Birmanie montrait que le réseau social n'avait pas assez fait pour limiter la diffusion de contenus haineux et empêcher l'incitation à la violence dans le pays.