La confirmation de cette attaque mortelle, visant des ouvriers travaillant à la construction de routes et de ponts pour la société indonésienne Istaka Karya, représente l'incident le plus grave depuis des dizaines d'années dans la région où une rébellion armée indépendantiste a une activité sporadique.
Les victimes n'ont pas encore été identifiées et l'armée n'a pas donné de détail sur la façon dont ils ont été tués. Les corps ont été évacués vers la ville de Timika dans le district montagneux et reculé de Nduga, où l'attaque s'est déroulée dimanche a indiqué cette source.
Le témoignage d'un survivant de l'attaque, cité par la police, avait décrit le meurtre d'au moins 19 ouvriers, dont certains ont été tués par balle et d'autres ont été égorgés.
Dans un message publié sur une page Facebook identifiée comme celle de l'Armée de libération nationale de l'ouest de la Papouasie (TPNPB), le groupe indique de son côté avoir tué 24 ouvriers sur les ordres du commandant régional Ekianus Kogoya.
AFP