Dans un communiqué, l'UEC, qui était présente en Hongrie depuis près de trente ans, a confirmé qu'elle allait ouvrir un nouvel établissement à Vienne, la capitale autrichienne. "L'UEC est contrainte de s'en aller", a précisé le président et recteur de l'université, Michael Ignatieff. "C'est un fait sans précédent. Une institution américaine est chassée d'un pays qui est membre de l'Otan. Une institution européenne est chassée d'un Etat qui est membre de l'UE." Le communiqué parle d'une "journée sombre pour l'Europe et pour la Hongrie". Cette année, le réseau de financement Open Society Foundations (OSF), lui aussi fondé par Soros, a également dû quitter la Hongrie.
Le premier ministre hongrois Viktor Orban accuse George Soros de chercher à "détruire les nations et la culture chrétienne" de l'Europe en prônant une immigration de masse. Adoptés en juin par le Parlement hongrois, plusieurs textes législatifs regroupés sous l'appellation "Stop Soros" prévoient des poursuites pénales contre les personnes ou organisations portant assistance aux sans-papiers, avec de possibles peines de prison ferme.
AFP
