Dans un communiqué écrit, rendu public jeudi, le ministère est revenu sur le 11ème round des pourparlers d’Astana concernant la Syrie, qui a eu lieu les 28 et 29 novembre.
Ankara a une nouvelle fois exprimé son opposition aux situations imposées de fait en Syrie sous le prétexte de la lutte contre le terrorisme.
"La position contre les groupes séparatistes qui visent la souveraineté et l'indivisibilité de la Syrie, et qui constituent une menace pour la sécurité des pays voisins, a été réaffirmée", a indiqué le ministère turc, en référence aux activités du PKK/PYD dans le nord de la Syrie, soutenu par les Etats-Unis.
La Turquie a également fait savoir que les efforts en vue d’une solution politique au conflit se poursuivent à plusieurs niveaux, soulignant la volonté commune des pays garants impliqués dans le processus d’Astana, soit la Turquie, la Russie et l’Iran, à mettre sur pied au plus vite le Comité Constitutionnel qui sera chargé de travailler sur la rédaction d’une nouvelle constitution pour la Syrie.
"Les parties ont également insisté sur la nécessité de préserver l’accord sur la zone de démilitarisation à Idleb", a ajouté le ministère.
Par ailleurs, les pays garants ont exprimé leur satisfaction concernant le 1er échange de prisonniers entre le régime syrien et l’opposition qui a eu lieu le 24 novembre.
AA
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