Les deux fils de l’ex-Président Moubarak arrêtés

  15 Septembre 2018    Lu: 1089
Les deux fils de l’ex-Président Moubarak arrêtés

Un mandat d'arrêt a été émis contre les deux fils l'ex-Président égyptien Hosni Moubarak samedi 15 septembre. Alaa et Gamal Moubarak sont accusés de manipulations boursières et restent en détention dans l’attente d’une audience fixée au 20 octobre.

Un tribunal égyptien a émis un mandat d'arrêt contre Alaa et Gamal Moubarak, les fils de l'ancien Président Hosni Moubarak, ainsi que trois autres personnes qui sont accusés de s'être mis d'accord pour acquérir la majorité des actions de plusieurs banques via des sociétés écrans, sans le déclarer en bourse, comme les y obligeait la loi, relate le quotidien égyptien Al-Ahram. La prochaine audience dans leur affaire a été fixée au 20 octobre. Alaa et Gamal Moubarak ont été arrêtés sur ordre d'un juge lors d'une audience, en leur présence, dans un tribunal pénal du Caire, et doivent être transférés en centre de détention. 

En particulier, il s'agit de manipulations sur des actions de la Al Watany Bank. Selon le ministère public, ils acquéraient les actions de la banque via des entreprises enregistrées dans des territoires off-shore étrangers. Puis, les accusés n'ont pas donné les informations concernant les propriétaires finaux des actions ce qui est une violation des règles des marchés boursiers égyptiens.

Les fils de l'ex-Président ont rejeté les accusations de manipulations boursières, lancées par le ministère public.

Après la chute du Président égyptienHosni Moubarak lors des Printemps arabes, plusieurs procédures judiciaires ont été déclenchées contre l'ancien chef de l'État, resté 30 ans au pouvoir (1981-2011), et ses proches.

Hosni Moubarak a été condamné à perpétuité pour avoir donné l'ordre d'utiliser des munitions de guerre afin de disperser des manifestants non-violents lors des troubles révolutionnaires du printemps 2011. De plus, Hosni Moubarak et ses deux fils ont été accusés en 2015 de détournement de fonds publics, et ont ensuite été condamnés à trois ans de prison à régime strict pour corruption. Leurs périodes de détention provisoire avaient couvert cette peine.


Tags: Egypte  


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