Une seule reste détenue, les trois autres ont été libérées sous caution dans l'attente d'un procès au terme duquel elles risquent sept ans de prison. Plusieurs centaines de T-shirts noirs avec un drapeau rouge et blanc promouvant un groupuscule inconnu jusqu'ici, "l'Organisation pour la fédération thaïlandaise", ont aussi été saisis.
Ce petit mouvement, uniquement actif sur les réseaux sociaux avec des relais à l'étranger, préconise un système d'administration fédérale et l'abolition de la monarchie, un sujet extrêmement sensible dans le royaume, où la loi de lèse-majesté est une des plus strictes au monde.
Depuis l'arrivée au pouvoir des militaires après un coup d'Etat en mai 2014, les poursuites pour lèse-majesté se sont multipliées. Une centaine de personnes sont derrière les barreaux pour ce motif, d'après la Fédération internationale des droits de l'homme (Fidh).
Le Figaro
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