L'aide internationale a permis d'éviter une famine l'année dernière dans la région, mais plusieurs millions de personnes ont encore désespérément besoin d'aide au Nigeria, au Niger, au Tchad et au Cameroun, a souligné Mark Lowcock, secrétaire général adjoint de l'Onu aux affaires humanitaires et coordinateur des secours d'urgence. "La crise n'est pas terminée. Il y a encore 10 millions de personnes qui ont besoin d'une assistance vitale", a-t-il déclaré. "Un quart des personnes que nous essayons d'atteindre sont des déplacés et le seul moyen de rester en vie est ce que fournissent les organisations humanitaires", a-t-il ajouté.
L’Allemagne, qui est l'une des premières destinations des migrants, a promis 100 millions d’euros d’aide humanitaire d’ici 2020, en plus des 40 millions d’euros alloués aux efforts de stabilisation et de prévention des conflits, a souligné le chef de la diplomatie, Heiko Maas.
Selon Gerd Müller, ministre du Développement de retour d'une visite au Tchad, 2,4 millions de personnes ont déjà fui la région en raison du changement climatique et des violences imputées aux djihadistes de Boko Haram ou de l'Etat islamique. "Nous avons besoin d'une solution européenne commune. La communauté internationale doit s'impliquer beaucoup plus dans la région afin de donner à ces personnes une chance de survie et d'éradiquer le terrorisme", dit-il dans un communiqué.
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