Les huit millions d'électeurs inscrits étaient invités à se rendre dimanche dans l'un des 23.000 bureaux de vote ouverts à travers le pays sur fond de recrudescence des violences ethniques et islamistes.
Des attaques armées et d'autres actes violents ont perturbé les opérations de vote dans 4.632 bureaux, dont 644 n'ont pu ouvrir leurs portes, souligne le ministère.
Le scrutin de dimanche, auquel concouraient une vingtaine de candidats, devrait se résumer à un duel entre le chef de l'Etat sortant, Ibrahim Boubacar Keïta, dit "IBK", et un ex-ministre des Finances, Soumaïla Cissé, a priori le seul candidat en mesure de le battre.
Les deux hommes s'étaient déjà affrontés au second tour de la présidentielle remportée par IBK à l'été 2013, quelques mois après l'intervention militaire française contre les groupes islamistes armés.
Les résultats du premier tour ne sont pas attendus avant plusieurs jours, avec interdiction faite aux candidats de diffuser leurs propres chiffres avant le décompte officiel.
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