Le rapport d'étape remis dans le cadre de la procédure judiciaire entamée par l'American Civil Liberties Union (ACLU) contre les séparations parent-enfant à la frontière, ne dit pas combien de familles pourront être réunies au total.
Sur les 2.500 couples jugés potentiellement aptes à récupérer leurs enfants, 848 ont été interrogés et autorisés à le faire, selon les avocats de l'Immigration and Customs Enforcement (ICE).
Deux cent vingt-neuf autres ont été jugés inaptes, notamment en raison d'antécédents judiciaires ou parce qu'ils ont "renoncé" à retrouver leurs enfants. Les autres attendent l'examen de leur situation.
Le 26 juin, une juge de San Diego saisie par l'ACLU a donné un mois à l'administration pour réunir les familles séparées dans le cadre de la "tolérance zéro" prônée par Donald Trump, qui consiste à poursuivre systématiquement les adultes entrés clandestinement aux Etats-Unis.
Ces séparations ont eu lieu entre le début du mois de mai et le 20 juin, date à laquelle le président a signé un décret ordonnant la suspension de cette mesure, qui a soulevé un tollé.
Les enfants ont été envoyés dans plusieurs centres de soins à travers les Etats-Unis et leurs parents placés dans des centres de rétention ou incarcérés dans des prisons fédérales.
Les enfants de moins de moins de cinq ans devaient, eux, être remis à leurs parents avant le 10 juillet.