Mali : Guterres condamne l’attaque de Gao

  02 Juillet 2018    Lu: 1336
Mali : Guterres condamne l’attaque de Gao

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a condamné l’attaque contre les forces internationales à Gao, centre-est du Mali, a-t-on appris d’un communiqué officiel, rendu public dimanche soir.

« Le SG condamne l’attaque perpétrée aujourd’hui [ Ndlr, dimanche] à Gao contre les forces internationales qui a causé la mort de deux civils », peut-on lire dans le communiqué de l’ONU

« Quinze civils et des membres de Barkhane ont été blessés dans l’attaque », ajoute le texte. 

Selon les informations relayées par la presse malienne et internationale, un convoi de la force française Barkhane a été la cible d’une embuscade, dimanche vers 11 heures, heure locale. Une voiture piégée aurait attaqué deux blindés transportant des soldats de la force. 

Réagissant à des informations contradictoires concernant le bilan de cette attaque, l’armée française a démenti l’existence de morts parmi ses rangs. Les deux morts étaient des civils, a-t-elle insisté. 

Cette attaque n’a pas encore été revendiquée. 

Il s'agit de la troisième attaque terroriste en l’espace de trois jours dans le centre du Mali. 

Vendredi, le Quartier général de la force conjointe G5 Sahel à Sévaré (centre) a fait l’objet d’une attaque faisant six morts, dont 3 militaires. (Cette attaque a été condamnée par le SG de l’ONU ainsi que par les présidents français et camerounais).

Samedi, un véhicule militaire a explosé au passage sur une mine à Koro, à 120 km de Mopti, dans le centre du pays, faisant 4 morts parmi les soldats maliens. 

Ces attaques interviennent à la veille de la visite du président français Macron à Nouakchott, à l’occasion de la tenue du sommet de l’Union africaine, les 1er et 2 juillet. 

Macron envisage de rencontrer, lundi, les dirigeants des pays de la force G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) pour relancer cette force. 

La force Barkhane a été lancée en août 2014 pour lutter contre les terroristes dans la région du Sahel Africain (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad et Mauritanie). 

Elle a pris le relais des opérations "Serval" et "Epervier". Elle compte 3000 hommes et son poste de commandement est basé à N’Djamena au Tchad. Jusqu’au 31 mars, elle avait perdu 13 soldats depuis son lancement. 

AA


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