«Je crois que (Donald Trump) va comprendre qu'il doit se modérer, qu'il ne doit pas offenser le peuple du Mexique et que, si nous ne voulons pas l'affronter, nous lui demanderons qu'il nous respecte», a-t-il dit. En avril, le candidat de gauche proposait à Donald Trump, dans une vidéo postée sur Twitter, de lui vendre l'avion présidentiel mexicain, un Boeing Dreamliner, acheté par le gouvernement précédent : un achat superflu selon lui.
Depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, les Mexicains ont l'habitude de se réveiller avec de nouveaux tweets matinaux du président américain, fustigeant le Mexique, son gouvernement, l'Aléna (l'Accord de libre-échange nord-américain) ou les migrants mexicains, ceux-là même qu'il taxait de criminels et violeurs pendant sa campagne. L'actuel président mexicain Enrique Peña Nieto a très peu répondu à son homologue sur Twitter, le ministère des Affaires étrangères privilégiant les canaux diplomatiques traditionnels, arguant que les sujets binationaux ne se règlent pas sur les réseaux sociaux.
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