Le Conseil d'Etat modifie ainsi une décision datant de mai 2016 et qui prévoyait que les migrants et réfugiés qui arrivaient en Grèce devaient rester dans les hotspots des îles de Lesbos, Chios, Samos, Leros, Kos et Rhodes jusqu'à ce que leur demande d'asile soit traitée.
La cour suprême grecque estime que cette restriction de mouvement ne peut être justifiée par des raisons d'intérêt général ou par la politique d'immigration. Dès que le jugement sera publié, les futurs migrants et réfugiés pourront donc se mouvoir dans le pays. La décision n'est par contre pas rétroactive et ne concerne donc pas les personnes déjà sur une des îles.
Le ministre grec de la Politique migratoire Dimitris Vitsas a indiqué qu'il ne réagirait que lorsqu'il aurait été officiellement informé de la décision.
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