Dans un communiqué, l'organisation internationale a déclaré qu'"en raison d'un manque de fonds, sa capacité à lutter contre l'épidémie de rougeole est compromise, ce qui met la vie d'enfants en danger". "Alors que 130 cas de rougeole avaient été répertoriés en 2017, 184 cas ont été signalés sur les 12 premières semaines de 2018, la majorité des enfants touchés étant Libanais".
Dans ce contexte, l'Unicef a demandé un soutien financier de cinq millions de dollars afin "d'empêcher la propagation de la rougeole et d'autres maladies menaçant la vie des enfants au Liban".
La représentante de l'organisation au Liban, Tanya Chapuisat, a affirmé que "les fonds actuels ne permettent pas d'atteindre les enfants les plus vulnérables, dans les régions les plus isolées". "Si certains enfants ne peuvent pas être vaccinés, les risques augmentent pour tous les enfants du pays", a-t-elle ajouté.
Mi-mars, le ministère libanais de la Santé avait déjà mis la population en garde contre une dangereuse épidémie de rougeole, se répandant parmi les enfants non-vaccinés, particulièrement dans les cazas de Baabda, Zahlé et au Liban-Nord. Dans un communiqué, le ministère appelait les citoyens à vacciner les enfants qui ne le sont pas encore, rappelant que le vaccin peut être inoculé gratuitement dans tous les centres de soins et dispensaires de l’État.
