"Nous ne pouvons spéculer sur les causes de l'incident ou ses implications sur l'avenir de la conduite autonome", a souligné le groupe via le Toyota Research Institute (TRI), son entité américaine dédiée aux champs de l'intelligence artificielle et de la robotique.
Mais "parce que TRI a le sentiment que l'incident peut avoir un effet émotionnel sur ses conducteurs, il a été décidé de cesser temporairement" ses tests les plus avancés sur les routes publiques, selon une déclaration transmise à l'AFP jeudi à Tokyo. "Nous surveillons la situation et prévoyons de les reprendre au moment opportun", a précisé un porte-parole.
Ces tests se déroulent sur des routes publiques au Japon et aux Etats-Unis (Californie et Michigan), en présence d'un chauffeur, passif, pour des raisons de sécurité, conformément à la loi.
Le constructeur poursuit en revanche ses essais de conduite semi-autonome, avec un conducteur ayant le contrôle du véhicule à tout moment.