Ces propos, tenus lors d’une réunion annuelle entre les responsables musulmans et des membres du gouvernement, s'inscrivaient dans un débat lancé la semaine dernière depuis qu’un groupe de musulmans ont lancé une distribution gratuite de 25 millions d'exemplaires du Coran traduits en allemand aux non-musulmans germanophones.
Le responsable politique a tempéré ses mots en assurant qu'il ne visait pas les musulmans qui « appartiennent à l'Allemagne » et dont certains sont des citoyens « de plein droit » en évoquant les musulmans détenant la nationalité allemande. Ses propos, empreints de contradictions, ne vont pas manquer de faire réagir les musulmans du pays.
Son avis tranche avec celui du président allemand Christian Wulff, qui avait déclaré en octobre 2010 après la publication du livre anti-islam de Thilo Sarrazin : « Le christianisme et la judaïté appartiennent sans nulle doute à l'Allemagne. C'est notre histoire judéo-chrétienne. Mais désormais, l'islam aussi fait partie de l'Allemagne. »