Donald Trump ayant menacé de retirer le soutien des États-Unis aux alliés qui auraient un budget militaire jugé insuffisant, les pays de l'Otan ont pour la première fois présenté des plans montrant comment ils vont parvenir à ce que leurs dépenses militaires représentent 2% de leur produit intérieur brut (PIB) à l'horizon 2024.
Quinze des vingt-huit pays de l'Otan, hors États-Unis, ont désormais une stratégie pour atteindre cet objectif décidé en 2014 en réponse à l'annexion de la Crimée ukrainienne par la Russie. Les budgets militaires étaient à l'époque plutôt orientés à la baisse.
Selon les données de l'Otan, le Royaume-Uni, la Grèce, la Roumanie et les trois États baltes - Estonie, Lettonie et Lituanie -, sont à 2% ou proches de chiffre. La France, qui a prévu d'augmenter ses dépenses de plus d'un tiers entre 2017 et 2025, et la Turquie devraient l'atteindre assez vite.