Le «Roi» Pelé voit le Brésil favori

  16 Janvier 2018    Lu: 3167
Le «Roi» Pelé voit le Brésil favori
Pelé, qui symbolise les heures de gloire du Brésil et se déplace aujourd'hui en déambulateur, estime que la Seleçao est favorite du Mondial 2018 en Russie, 4 ans après son humiliation à domicile.
«Ceux qui croient au Brésil donnent le Brésil favori. Nous avons les moyens de l'emporter», a affirmé le triple champion du monde (1958, 1962 et 1970). «Lors de la dernière Coupe du monde, nous avions les meilleurs joueurs, mais l'équipe n'était pas bien organisée. Maintenant, Tite a réussi à organiser tout ça, nous avons une équipe qui donne confiance», a-t-il souligné à propos du sélectionneur. Pelé s'exprimait à l'occasion de la cérémonie d'ouverture du championnat de Rio de Janeiro, dont il est l'ambassadeur.

Cette cérémonie de lundi était sa première apparition publique en déambulateur: «Mes nouveaux crampons!», a-t-il plaisanté. Une chaise a été mise à sa disposition, mais Pelé (77 ans) a préféré rester debout pendant toute la cérémonie, appuyé sur son déambulateur.



Avant de monter sur scène, le «Roi», diminué par plusieurs opérations à la hanche, a été amené vers la salle à bord d'une voiturette de golf, souriant, brandissant le poing en l'air comme il le faisait pour célébrer ses buts. «Je vais bien, Dieu merci, et je veux remercier tous ceux qui m'ont envoyé des messages me souhaitant une bonne récupération. J'en ai reçu du monde entier, d'Asie, d'Afrique...»

En décembre, lors du tirage au sort du Mondial 2018, à Moscou, il était apparu en fauteuil roulant, entouré du président russe Vladimir Poutine et d'autres anciennes gloires du football comme l'Argentin Diego Maradona. En novembre 2014, l'état de santé du «Roi» avait inquiété le monde du ballon rond quand il avait été placé en soins intensifs après une infection sérieuse, qui avait nécessité son placement sous dialyse.

Lors de la cérémonie de lundi, Pelé a aussi estimé que le football moderne produisait moins de grands joueurs. «Aujourd'hui, il n'y a que trois joueurs qui sortent vraiment du lot: Messi, Cristiano Ronaldo et Neymar. Avant, au temps des Cruyff ou Beckenbauer, il y en avait trois par équipe», a-t-il déploré.

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