Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, veut une réponse « très forte, très dure ». « Cette attaque terroriste n`est pas seulement dirigée contre le peuple français, mais contre toute l`humanité », a-t-il déclaré. Barack Obama a lui promis de « redoubler d`efforts pour assurer une transition pacifique en Syrie et éliminer Daech ». Une promesse à laquelle s`est joint Vladimir Poutine, qui a appelé à l`unité : « On ne peut maîtriser la menace terroriste que si toute la communauté internationale unit ses efforts. » Michel Sapin, le ministre des Finances, qui a remplacé François Hollande et Laurent Fabius au G 20, a exigé hier des « décisions concrètes en matière de financement du terrorisme ». Car même si Obama et Poutine se sont parlés en Turquie, les déclarations d`intention et de solidarité du sommet cachent mal les divergences sur une solution au conflit syrien.
Quel sort pour Bachar al-Assad?
« Les opérations russes en Syrie doivent se concentrer un peu plus sur l`EI », a égratigné le président du Conseil européen, Donald Tusk.
Samedi à Vienne (Autriche), sous la pression des attentats de Paris, un « calendrier précis » prévoyant la formation d`un gouvernement de transition dans six mois et l`organisation d`élections d`ici à dix-huit mois a été acté. Mais le sort à réserver à Bachar al-Assad, soutenu par la Russie et l`Iran, quand les Occidentaux et les pays arabes exigent son départ, reste la pierre d`achoppement. Autre sujet de tension, la politique européenne d`accueil des réfugiés. Face aux critiques, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a vivement réagi : « Ceux qui ont perpétré les attentats sont exactement ceux que les réfugiés fuient. Il n`y a pas lieu de revoir la politique européenne en la matière. »
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