«Si nous avons accepté de signer l'accord sur les minéraux, alors nous sommes prêts à le signer», «nous sommes constructifs», a-t-il ajouté, après que Washington a laissé planer dimanche l'idée que le dirigeant ukrainien pourrait devoir partir s'il ne changeait pas de comportement.
«Nous avons besoin d'un dirigeant qui peut traiter avec nous, traiter avec les Russes à un moment et mettre fin à cette guerre», a notamment déclaré le conseiller à la sécurité nationale du président Trump, Mike Waltz. Le président ukrainien était venu vendredi à Washington pour signer cet accord-cadre sur une exploitation des minerais ukrainiens par les États-Unis.
Des garanties de sécurités américaines à l’Ukraine
Pour le président américain Donald Trump, il s'agit d'une compensation pour l'aide militaire et financière versée par les États-Unis depuis trois ans à Kiev face à l'invasion russe. Il ne comporte en revanche aucun engagement sur des garanties de sécurités américaines à l'Ukraine, réclamées par Kiev.
Mais après la vive altercation devant la presse lors de sa rencontre avec Volodymyr Zelensky, la signature n'a pas eu lieu. Après cet épisode spectaculaire, Volodymyr Zelensky a reçu dimanche à Londres un soutien chaleureux de ses alliés lors d'un sommet auquel participait une quinzaine de dirigeants européens ainsi que le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, et le Premier ministre canadien Justin Trudeau.
La France et le Royaume-Uni se sont dits prêts à mener une «coalition des bonnes volontés» afin de contribuer à la sécurité de l'Ukraine pour appuyer une future cessation des combats. (AFP)