To Lam, 66 ans, à la tête de ce ministère depuis 2016, y a adopté une ligne dure à l'égard des mouvements de défense des droits humains.
Sa nomination fait suite à la démission en mars de Vo Van Thuong, 53 ans, après seulement un an de présidence.
Sa chute spectaculaire est intervenue alors que le Vietnam connaît de lourds changements politiques, son prédécesseur ayant lui aussi été évincé dans le cadre d'une campagne anticorruption qui a vu des milliers de personnes limogées, dont plusieurs ministres, et des chefs d'entreprise de premier plan jugés pour fraude et corruption.
Comme le magnat de l'immobilier Truong My Lan, condamné à mort en avril dans une affaire de fraude de plusieurs milliards de dollars.
Le mois dernier a vu également la démission du président de l'Assemblée nationale, Vuong Dinh Hue, 67 ans, pour «violations et manquements», selon le PC vietnamien.
Tran Thanh Man, 61 ans, a été nommé pour lui succéder, ont indiqué les médias d'État samedi. Jusqu'alors vice-président de l'Assemblée, il devient ainsi l'un des quatre piliers du régime, avec le secrétaire général du PCV, le président et le Premier ministre. (AFP)
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