Trump attaque l`avortement avant de faire volte-face

  31 Mars 2016    Lu: 894
Trump attaque l`avortement avant de faire volte-face
Mercredi, le candidat républicain a suggéré de punir les femmes qui avorte, avant de revenir sur ses propos.
Le favori des primaires républicaines américaines Donald Trump a suggéré mercredi de punir les femmes qui avortent avant de revenir sur ses propos, provoquant une levée de boucliers tout en continuant ainsi à monopoliser l`attention des médias.

"Une certaine forme de punition". "Il doit y avoir une certaine forme de punition", a déclaré le tonitruant milliardaire sur la chaîne MSNBC, dans des extraits d`une émission du soir. Il était interrogé par l`animateur Chris Matthews qui lui demandait s`il "croyait qu`il fallait une punition pour l`avortement" quand "vous dites que l`avortement est un crime". Le prétendant à la Maison Blanche a affirmé qu`il fallait "interdire" l`avortement, légal pourtant partout aux Etats-Unis.

"Une incitation à la violence" pour le Planning familial. Les propos de Trump n`ont d`ailleurs pas manqué d`ulcérer les pro-choice, au premier rang desquels Hillary Clinton. La rivale démocrate a dénoncé sur Twitter des propos "terrifiants et révélateurs". "Vous ne pouvez pas laissez quelqu`un avec ce tel dédain des droits des femmes s`approcher de la Maison Blanche", a-t-elle écrit dans un autre tweet où on peut entendre les déclarations de Trump. Le réseau du Planning familial, qui gère des cliniques où les femmes peuvent avorter, a estimé qu`il s`agissait d`une "incitation à la violence contre les femmes". Ses rivaux républicains Ted Cruz et John Kasich, opposés eux aussi au droit à l`avortement, ont condamné les propos de Donald Trump, Ted Cruz défendant le "respect" des femmes.

Machine arrière. Face à la polémique, Donald Trump a fait machine arrière, ajoutant de la confusion à une campagne déjà brouillonne. Il a d`abord publié un premier communiqué pour expliquer que "cette question n`est pas claire" avant de préciser dans un deuxième communiqué qu`il envisageait de sanctionner non pas les femmes, comme il l`avait dit sur MSNBC, mais les médecins, et seulement si une loi interdit l`avortement. Mais son revirement n`a pas convaincu Hillary Clinton. "Trump peut toujours essayer de revenir sur ses propos, on l`a bien entendu et très clairement", a-t-elle tweeté.

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