Terter/Talych: le président Ilham Aliyev a présenté ses vœux de Novrouz au peuple azerbaïdjanais

  18 Mars 2023    Lu: 550
  Terter/Talych: le président Ilham Aliyev a présenté ses vœux de Novrouz au peuple azerbaïdjanais

Le président de la République Ilham Aliyev, la première dame Mehriban Aliyeva et leur fille Arzou Aliyeva ont pris connaissance des travaux effectués dans le village de Talych de la région de Terter.

Le chef de l’État et la première dame ont d’abord visité le Bloc de pierre commémoratif dans le village de Talych.

Le représentant spécial du président de la République d’Azerbaïdjan dans les territoires libérés inclus dans la région économique du Karabagh (à l'exception du district de Choucha), Emin Husseynov, a informé le chef de l’Etat et la première dame des travaux effectués dans le cadre du plan général du village de Talych.

Le 4 octobre 2021, le chef de l’État avait hissé le drapeau national de la République d'Azerbaïdjan sur la place du drapeau du village de Talych. Dans le cadre de la première phase des travaux de construction et de restauration menés dans le village, des travaux d'aménagement paysager ont été réalisés sur la Place du Drapeau.

Le chef de l’Etat et la première dame se sont familiarisés avec les conditions créées dans le bâtiment administratif à deux étages, le jardin d’enfants et le bâtiment composé de deux niveaux de l’école secondaire d’une capacité d’accueil de 78 élèves.

Ensuite, après avoir allumé le bûcher festif de Novrouz dans le village de Talych, le président de la République a présenté ses vœux au peuple azerbaïdjanais à l’occasion de la fête.

Vœux du président Ilham Aliyev au peuple azerbaïdjanais
à l’occasion de la fête de Novrouz
- Chers frères et sœurs.

Je vous présente mes vœux chaleureux pour la prochaine fête de Novrouz.

C’est la troisième fois que je présente mes vœux de Novrouz au peuple azerbaïdjanais depuis le Karabagh natal. C’est un grand bonheur. Aujourd’hui, nous honorons la mémoire de nos martyrs héroïques qui nous ont offert ce bonheur. Qu’Allah ait les âmes de tous nos martyrs ! J’adresse mes chaleureuses salutations aux soldats héroïques d’Azerbaïdjan qui nous ont offert ce bonheur. Nous sommes retournés dans nos terres natales au prix de leur vie.

Tout le peuple azerbaïdjanais s’est uni comme les cinq doigts de la main pendant la Seconde guerre du Karabagh. J'adresse à nouveau mes salutations à tout le peuple azerbaïdjanais. Je présente mes vœux de succès continus et de victoires au peuple azerbaïdjanais !

Nos terres ont été sous occupation pendant une trentaine d’années. L’Arménie a mené une politique de nettoyage ethnique contre notre peuple. Des centaines de milliers d’Azerbaïdjanais ont été chassés de leurs terres natales, sont devenus des réfugiés et des personnes déplacées. Des actes de génocide, d’injustice et de crimes de guerre ont été commis contre notre peuple. Nous ne l’oublierons jamais. Nous ne devons jamais l’oublier.

Pendant 30 ans, nous avons fait entendre notre voix dans toutes les organisations internationales à cause de l’occupation. Malheureusement, aucune institution n’a réagi à nos paroles. Au contraire, les médiateurs impliqués dans le conflit du Karabagh essaient non pas de résoudre le problème mais de le geler. Les nouvelles informations qui ont émergé au cours des deux ans et demi qui se sont écoulés depuis la Seconde guerre du Karabagh le confirment une fois de plus.

Nous avons restauré nos droits, nous l’avons fait sur le champ de bataille. En 44 jours, nous avons expulsé l’ennemi méprisable de nos terres et hissé le drapeau azerbaïdjanais dans la région du Karabagh. C’est la page la plus brillante de l’histoire multiséculaire de l’Azerbaïdjan. Pendant 44 jours, le peuple azerbaïdjanais s’est uni comme les cinq doigts de la main pour soutenir notre armée. Nous avons libéré les terres occupées au prix du sang.

Malheureusement, l’Arménie n’a pas encore tiré les leçons de la Seconde guerre du Karabagh. Parce que nous voyons que des forces vengeresses surgissent en Arménie. Des revendications territoriales contre l’Azerbaïdjan et les terres azerbaïdjanaises sont toujours avancées en Arménie. Nous avertissons les dirigeants arméniens de s’abstenir de ces actes ignobles. Nous avertissons également certains pays qui soutiennent l’Arménie d’ici, depuis le village de Talych, libéré de l’occupation, d’arrêter ces actes ignobles. Aucune force extérieure ne peut briser la volonté de l’État et du peuple azerbaïdjanais.

Pendant 30 ans, l’Arménie, ainsi que ses protecteurs et alliés, ont essayé d’utiliser diverses opportunités et moyens pour nous empêcher de faire notre travail légitime. Ils voulaient nous fatiguer avec des négociations inutiles. Ils voulaient que nous nous réconciliions avec l’occupation.

Tant d’efforts ont été déployés pour que nous commencions à coopérer avec l’Arménie pendant l’occupation. Le peuple et l’État azerbaïdjanais ont surmonté toutes ces tentatives en faisant preuve d’une volonté ferme. Parce que notre cause est celle de la justice. Pendant l’occupation, j’ai dit à plusieurs reprises que si le problème n’était pas résolu pacifiquement, nous libérerions nos terres natales des envahisseurs par la guerre. Voyez à quel point les dirigeants arméniens sont devenus impudents - ils ont voulu priver le peuple azerbaïdjanais de ses droits légitimes en disant « Le Karabagh, c’est l’Arménie ». Malheureusement, les forces soutenant l’Arménie, y compris les pays qui coprésidaient le Groupe de Minsk à l’époque, n’ont en aucune façon réagi à cette déclaration. Et maintenant, après que l’Azerbaïdjan a libéré sa terre natale, regardez combien de mesures injustes sont prises contre nous et combien d’actions louches sont commises. Les protecteurs de l’Arménie, les pays impliqués dans la politique d’agression de l’Arménie nous ont déclaré une guerre de l’information. Dans certains pays, ils organisent certaines conférences et symposiums liés aux affaires intérieures de l’Azerbaïdjan. Certains pays pro-arméniens reconnaissent « l’indépendance du Haut-Karabagh », qui ne figure pas sur la carte du monde et n’existe pas sur le territoire de l’Azerbaïdjan. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela veut dire que pendant l’occupation, le seul but de toutes ces forces était de perpétuer cette occupation. Ils ne voulaient pas régler le conflit, mais le geler.

Pendant la Seconde guerre du Karabagh, tant de pressions ont été exercées sur nous et tant d’aide a été fournie à l’Arménie. Plusieurs avions-cargos remplis d’armes étaient envoyés quotidiennement en Arménie. Des mercenaires de pays étrangers y étaient envoyés. Les alliés de l’Arménie ont essayé de nous arrêter de différentes manières. Mais personne ne pouvait nous empêcher. J’ai dit que nous préférerions plutôt mourir que de repartir. Soit la liberté du Karabagh, soit la mort ! Personne ne pouvait nous barrer la route. Ils ne peuvent pas nous empêcher aujourd’hui et ne le pourront pas non plus demain. Si quelqu’un pense que les plans odieux dressés contre nous peuvent se réaliser, il se trompe. Chaque plan ignoble contre nous sera confronté à notre ferme volonté, notre ferme politique et notre armée victorieuse.

Voyez ce que les dirigeants arméniens, habitués à dire que « le Karabagh, c’est l’Arménie », disent maintenant. Aujourd'hui, ils nous demandent de leur donner la possibilité de vivre sur une superficie de 29 000 kilomètres carrés. Pourquoi n’ont-ils pas dit cela pendant l’occupation ? Pourquoi ont-ils tenté pendant l’occupation d’annexer toutes nos terres occupées sous le nom de « République du Haut-Karabagh » et publié des livres à ce sujet ? Pourquoi les organisations internationales et certains pays pro-arméniens, qui ont fermé les yeux sur ces actes ignobles et illégaux, n’ont-ils pas critiqué l’Arménie à l’époque ? Combien de temps devrons-nous encore subir des doubles standards ? Combien plus d'hypocrisie devons-nous affronter ?

Nous avons appliqué la force pour restaurer notre intégrité territoriale conformément à la Charte des Nations Unies, libérer les territoires de l’Azerbaïdjan reconnus par la communauté internationale, expulser l'ennemi, écraser l’armée arménienne et nous l’avons mise à genoux. C’est notre devoir légitime. Nous construisons et créons maintenant, y compris ici dans le village de Talych, dans le bourg de Sougovouchan, à Hadrout, à Choucha et dans toutes les autres terres libérées. L’Arménie a dévasté et pillé ces territoires. Pendant 30 ans, ils ont démonté une à une les pierres de nos constructions et les ont vendues sur les marchés aussi bien en Arménie que dans le pays voisin. Mais nous construisons et créons.

Voyez, moins d’un an après le début de la reconstruction du village de Talych, 20 familles y sont déjà retournées et un total de 180 familles y retourneront. Dans moins d'un an, environ 180 familles vivront dans le village de Talych. Toutes les conditions ont été créées ici pour ces familles. Tout le monde peut voir les belles maisons, écoles, jardins d’enfants et bâtiments publics qui ont été construits ici. Des opportunités d’emploi y ont été créées. Nous sommes une nation qui édifie. Contrairement à l’Arménie, nous construisons et créons sur notre propre territoire.

Aujourd’hui, l’Arménie, qui disait que « le Karabagh, c’est l’Arménie » et nous menaçait d’une nouvelle guerre, fait tout son possible pour se trouver un nouveau protecteur. Ils montrent à nouveau au monde à quel point ils sont traîtres et ingrats. Ils sont maintenant à la recherche d’un nouveau propriétaire. Ils ne savent pas qui supplier. Tout cela ne sert à rien. Il y a une condition pour qu’ils vivent dans le calme sur une superficie de 29 000 kilomètres carrés – l’Arménie doit accepter nos conditions, reconnaître officiellement le Karabagh comme territoire de l’Azerbaïdjan, signer un traité de paix avec nous et effectuer des travaux de délimitation conformément à nos conditions. Ce n’est dans ce cas qu’ils peuvent vivre dans le calme sur une superficie de 29 000 kilomètres carrés, ce qui est tout ce qu’ils veulent maintenant. Si l’Arménie ne reconnaît pas notre intégrité territoriale, nous ne reconnaîtrons pas non plus leur intégrité territoriale. L’Arménie et les pays hypocrites qui la soutiennent devraient savoir quel en sera le résultat. Ils doivent savoir qu’aucun plan odieux contre nous ne se réalisera. Nous avons de la force, nous avons des amis, nous jouissons d’une position forte dans le monde et nous avons une forte détermination. Nous l’avons démontré pendant la guerre et dans l’après-guerre.

Le village de Talych a été libéré le 3 octobre 2020. Une semaine après le début de la Seconde guerre du Karabagh, nous avons déjà libéré le village de Talych au prix du sang. En même temps, nous avons libéré le bourg de Sougovouchan.

Pendant la Seconde guerre du Karabagh, cette opération militaire a été d’une grande importance. Parce que nous avons mené notre guerre de libération dans des directions différentes, y compris celle-ci. Par conséquent, les succès obtenus dans ce sens revêtaient une grande importance pour l’avancement ultérieur de la guerre. En même temps, cela a également encouragé notre armée et notre peuple. Car l’importance stratégique du village de Talych était évidente pour tout le monde.

Pendant 44 jours, nous ne faisions qu’avancer et n’avons même pas reculé d’un pas. Nous avons montré la force et les hautes qualités morales du peuple azerbaïdjanais sur le champ de bataille pendant 44 jours. Pas un soldat azerbaïdjanais qui a déserté la guerre. Selon les dernières informations, il n’y avait pas 10 000 mais 11 000 déserteurs dans l’armée arménienne. Ils ne doivent pas l’oublier, et s’ils le font, nous leur rappellerons. Que personne n’oublie les résultats de la Seconde guerre du Karabagh. Chacun doit accepter les nouvelles réalités. Personne ne doit oublier que nos terres ont été occupées pendant 30 ans, et ces facteurs importants ne doivent pas être oubliés pour le futur traité de paix. Parce qu’on observe parfois des cas comme s’il n’y avait pas de guerre, comme s’il n’y avait pas d’occupation, comme si personne n’avait transformé Aghdam en « Hiroshima du Caucase ». Ils veulent l’oublier et nous le faire oublier. Ce ne sera jamais le cas. Les réalités de l’occupation, celles de la guerre et de l’après-guerre doivent être reflétées dans les négociations de paix et elles le seront. Sinon, il n’y aura pas de traité de paix. Si l’Arménie n’en a pas besoin, nous n’en avons pas besoin non plus. Voyons quelle sera la fin.

Nous sommes aujourd’hui sur le sol du Karabagh natal, sur celui de Zenguézour natal, et nous vivrons ici pour toujours. Le peuple azerbaïdjanais vit à juste titre avec un sentiment de fierté. Chacun de nous, y compris les Azerbaïdjanais vivant à l’étranger, vit avec fierté depuis deux ans et demi. Nous avons prouvé à tous, au monde entier que nous sommes une grande nation, et en tant que pays qui a restauré son intégrité territoriale par lui-même, nous ne continuerons qu’avancer. Tout comme nous avons avancé durant 44 jours dans la Guerre patriotique, nous avançons et continuerons d’avancer dans tous les domaines et dans toutes les directions dans la période d’après-guerre.

Je tiens à présenter mes vœux les plus chaleureux à mon cher peuple à l’occasion de la prochaine fête de Novrouz. Permettez-moi encore une fois de terminer mon discours par la célèbre phrase : « Le Karabagh, c’est l’Azerbaïdjan ! ».

X X X

Puis, le président Ilham Aliyev, la première dame Mehriban Aliyeva et leur fille Arzou Aliyeva ont pris connaissance des conditions créées dans le Centre communautaire.

Le chef de l’Etat et la première dame se sont également familiarisés avec les travaux de rénovation et de restauration effectués dans des maisons individuelles dans le village de Talych. (Azertac)


Tags: Azerbaïdjan   Terter  


Fil d'info