"Où sont ces défenseurs occidentaux des droits de l'homme ? Sont-ils jamais venus rendre visite aux mères de Diyarbakir ? Ils ne sont en rien engagés dans la défense des droits de l'homme", a déclaré Recep Tayyip Erdogan lors d’une cérémonie inaugurale tenue dans la ville de Diyarbakir (sud-est).
Depuis le 3 septembre 2019, des familles dont les enfants auraient été enlevés ou recrutés de force par le PKK ont dressé des tentes devant les bureaux du Parti démocratique des peuples (HDP) à Diyarbakir - un parti qui, aux yeux du gouvernement turc, a des liens avec le groupe terroriste et qui fait actuellement l'objet d'une procédure de fermeture devant la plus haute juridiction du pays.
Les manifestations se sont depuis étendues à d'autres provinces, dont Van, Mus, Sirnak et Hakkari.
Au cours de sa campagne de terrorisme de plus de 35 ans contre la Türkiye, le PKK - classé comme organisation terroriste par la Türkiye, les États-Unis et l'UE - s'est rendu responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons.
Erdogan a souvent dénoncé le manque de solidarité des pays occidentaux face aux attaques terroristes du PKK, notamment en permettant aux membres du PKK de vivre sur le sol européen et d'y organiser des manifestations, de même qu’il a maintes fois fustigé le soutien des États-Unis aux YPG, la branche syrienne du PKK.
AA
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