Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré dans des communiqués de presse qu'"il existe un consensus sur la nécessité de poursuivre le dialogue au niveau des ministres (des affaires étrangères), mais il est prématuré de parler de plans concrets pour organiser des sommets", a rapporté Russia Today.
Cela intervient après que la Maison Blanche a annoncé que le président américain Joe Biden avait accepté de rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine, sur la base de la proposition de leur homologue français, Emmanuel Macron.
Dans ce contexte, la Présidence française a déclaré, lundi, qu'un sommet entre les présidents russe et américain sur l'Ukraine est "possible", mais que Poutine doit "prendre sa décision" pour le tenir.
De son côté, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba s'est félicité, lundi, de l'organisation d'un sommet entre Poutine et Biden à Bruxelles, exprimant son espoir d'un accord sur le retrait des forces russes massées près des frontières de son pays.
"Nous pensons que tout effort visant une solution diplomatique vaut la peine d'être tenté, et nous espérons que les deux présidents sortiront de la salle avec un accord sur le retrait des forces russes d'Ukraine", a-t-il déclaré à son arrivée pour une rencontre avec son homologues de l'UE.
Les relations entre Kiev et Moscou étaient tendues, sur fond d'annexion illégale par la Russie de la Crimée ukrainienne le 16 mars 2014 et de son soutien aux séparatistes qui lui sont fidèles dans le "Donbass".
Récemment, des pays occidentaux ont accusé la Russie de masser ses forces près de la frontière ukrainienne, tandis que Washington menaçait d'imposer des sanctions à Moscou en cas d'attaque contre Kiev. (AA)