Le ministre s'est exprimé aux journalistes à l'issue de la réunion du Conseil des ministres tenue lundi.
Il a commenté la situation dans la ville syrienne d'Idleb et les raids aériens qui visent davantage la ville ces derniers temps.
"Les responsables russes disent qu'ils visent les groupes terroristes dans la région, a affirmé Akar. Mais il n'y a aucun terroriste parmi les victimes ou les gens qui fuient la région. Nous essayons d'expliquer cela depuis des mois. Nous respectons les engagements dans l'accord signé avec la Russie et attendons la même approche de la part de Moscou."
Le ministre a fait remarquer que ces raids ont intensifié les vagues migratoires et la radicalisation.
"La Turquie ne peut pas tolérer d'autres vagues migratoires, a-t-il insisté. Tout le monde le sait. En plus, ces raids provoquent une radicalisation chez les habitants de la région. […] Il est important de maintenir la trêve et d'assurer la stabilité."
Akar a ajouté que les responsables turcs et russes déployés dans la région sont en contact, se réunissent pour discuter de leurs inquiétudes.
"Nous souhaitons que la réunion entre notre Président Recep Tayyip Erdogan et le Président Vladimir Poutine, permette le retour au calme qui avait été instauré au début, avec la signature de l'accord", a noté Akar.
Il a rappelé que les États-Unis et la Russie avaient promis de faire sortir les terroristes de l'est de l'Euphrate.
"Mais les terroristes sont toujours présents dans cette région, a poursuivi Akar. […] Nous prenons toutes les précautions. Toute tentative d'attaque depuis cette région est déjouée."
Dans ce contexte, le ministre a souligné qu'il n'y a aucune différence entre les organisations terroristes PKK et YPG.
"Notre mission principale est d'assurer la sécurité de nos frontières et de notre peuple", a-t-il conclu.
AA
