Le Chef de l'État répondait aux questions des journalistes, à la sortie de la prière de vendredi à Istanbul.
Interrogé sur les développements en Afghanistan, Erdogan a indiqué qu'il s'agit d'un processus de plus de 20 ans.
"Durant ce temps, ni l'Occident, ni les pays musulmans n'ont accordé l'importance nécessaire à l'Afghanistan, a-t-il dit. Que ce soit à l'intervention de la Russie ou à celle des États-Unis, aucuns de ces pays n'ont réussi à développer une approche saine."
Le Président turc a rappelé que son pays "a fait le nécessaire en matière d'infrastructure et de superstructure en Afghanistan".
"Nos travaux se poursuivent actuellement, a-t-il indiqué. S'il le faut, nous pourrons réaliser des discussions avec les Taliban, nous ne sommes pas opposés à cela. Il y a là un fait, une réalité. Lorsqu'on toquera à notre porte pour discuter de ce sujet, nous ferons ces discussions."
Par ailleurs, Erdogan a rejeté les allégations de l'opposition à propos de l'arrivée en Turquie de 1,5 million de migrants irréguliers depuis l'Afghanistan.
"Tous ces chiffres sont erronés. Il n'est pas question d'une telle migration. Je l'ai déclaré hier. Il y a actuellement 300 mille migrants afghans recensés et non-recensés en Turquie", a-t-il conclu.
Agence Anadolu
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