Cavusoglu s’est exprimé mardi depuis le centre de gestion des feux de forêts à Antalya dans le sud-ouest du pays.
Ce dernier a d’abord rappelé que les vents forts attisent les feux et rendent difficiles les travaux des pompiers.
"C'est un grand incendie. Lorsque le feu a commencé, de nombreux pays, voisins et amis ainsi que des pays d'Europe nous ont également appelés", a indiqué Cavusoglu.
Concernant les récentes critiques sur les réseaux sociaux affirmant que la Turquie n’accepte pas les aides extérieures, Cavusoglu a déclaré :
"Nous, en tant que Turquie, acceptons les aides comme nous aidons les autres", a-t-il souligné avant de poursuivre :
"L'Union Européenne a transmis l'annonce à tous les pays. 4 pays ont répondu, la Croatie, la Roumanie, la France et l’Espagne"
"La France a déclaré qu'elle ne pouvait pas envoyer d'avions, indiquant qu'il pourrait y avoir des incendies en Espagne. Elle a retiré son offre".
Cavusoglu a conclu en précisant que la lutte contre les feux de forêts se poursuivent dans des conditions climatiques difficiles.
"Nous sommes confrontés à une catastrophe jamais vu jusqu'à aujourd'hui. Nous mènerons ce combat et le surmonterons ensemble", a-t-il insisté.
AA
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