«Il était inspirant de voir de nombreux Azerbaïdjanais - hommes, femmes, enfants - sortir par temps froid pour rendre hommage aux victimes du «Janvier noir». L'esprit d'unité et de respect de cette nation se manifeste dans son respect envers ses victimes», lit-on dans la publication.
Le 20 janvier 1990, à 00h00, heure locale, les unités militaires stationnées quelques jours avant autour de Bakou sont entrées dans la ville en 5 directions. Les chars et les véhicules blindés détruisaient les barricades, les soldats tiraient sur les civils, même sur les ambulances et les maisons.
Les statistiques sanglantes de cette nuit :
147 personnes tuées ;
744 personnes blessées ;
841 personnes illégalement arrêtées.
25 femmes et 20 enfants figuraient parmi les blessés. Certains d’entre eux sont devenus handicapés.