Le Sénat français soutient ouvertement le séparatisme au Karabagh

  19 Novembre 2020    Lu: 704
 Le Sénat français soutient ouvertement le séparatisme au Karabagh

Depuis le début de la seconde guerre du Karabagh, la France poursuit les intérêts des Arméniens et soutient l'agression et le séparatisme.

À la suite de la mairie de Paris, le Sénat français s'apprête désormais à soutenir les séparatistes. Ainsi, le 25 novembre, le Sénat va discuter d'une résolution recommandant à l'Etat français de reconnaître la soi-disant république dans la région du Haut-Karabagh.

Cependant, selon l'article 34-1 de la Constitution française, il ne s'agit que d'une résolution, sa mise en œuvre n'est pas obligatoire. Il y a des centaines d'initiatives mises de l'avant chaque année sur cette question, mais la plupart d'entre elles ne sont même pas discutées.

Cependant, le projet de résolution est basé sur un lobbying qui indique la nécessité de reconnaître la soi-disant république dans la région du Haut-Karabagh. Il s'agit sans aucun doute d'une autre provocation commise à la suite des efforts sérieux du lobby arménien. À cet égard, le lobby arménien tente de concrétiser ses revendications avec l'aide de politiciens et de députés français influents.

En fait, le Sénat n'est pas l'institution qui a le dernier mot dans la détermination de la politique étrangère de la France, et les résolutions ne peuvent être mises aux voix que si le gouvernement le permet. Le calendrier du Sénat comprend également l'intitulé «acceptable», qui n'indique pas la nécessité de son adoption.

Le fait que presque tous les initiateurs de la résolution soient contre le gouvernement Macron suggère deux options: soit il s'agit d'une autre manifestation du conflit entre le gouvernement et le Sénat et ses adversaires au Sénat, ou le président Macron tente de faire parvenir le document au Sénat par l'intermédiaire de ses rivaux. En tout état de cause, de telles initiatives n'apportent aucun succès au parlement ou au gouvernement français.

 


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