Une entreprise de paix moribonde
La diplomatie française s`emploie activement à réunir une conférence internationale qui aurait lieu avant fin décembre pour tenter de ranimer l`entreprise de paix moribonde entre Israéliens et Palestiniens. Mais Israël y est fermement opposé, prônant des négociations directes avec les Palestiniens.
"Israël ne participera pas à une conférence internationale qui ne contribue pas à la paix", a répété le bureau de Benjamin Netanyahu, sous-entendant qu`une rencontre, en marge de cette conférence, entre les deux hommes n`avait ainsi pas lieu d`être. "Le Premier ministre rencontrera Abou Mazen (Mahmoud Abbas) directement et sans conditions préalables" ailleurs, a-t-il ajouté.
La dernière initiative en 2014 a avorté
La dernière initiative, américaine, a avorté en avril 2014 après la suspension des négociations de paix israélo-palestiniennes tant les divergences étaient profondes entre les deux protagonistes.
Une grande partie de la communauté internationale s`inquiète à présent qu`il faille bientôt renoncer à la création d`un État palestinien indépendant ("solution à deux Etats"), au cœur des grands projets de règlement de l`un des plus vieux conflits de la planète.
Israël refuse "les diktats internationaux"
La direction palestinienne a constamment adhéré à l`initiative française lancée début 2016. Le gouvernement israélien l`a en revanche toujours rejetée, refusant ce qu`il appelle les diktats internationaux et affirmant que la solution devait être négociée directement entre les deux parties.
Mahmoud Abbas et Benjamin Netanyahu se disent tour à tour prêts à se rencontrer tout en se rejetant mutuellement la faute de l`absence de tout entretien substantiel depuis des années.
Tags: