La tour de Dubaï culminera à 420 mètres d’altitude et proposera une gamme de logements allant de l’appartement de 120 mètres carrés jusqu’à des lofts de 1 200 mètres carrés, avec un parking d’intérieur, grâce à un ascenseur spécial !
Les 21 premiers niveaux seront consacrés à des bureaux, un hôtel de luxe 6 étoiles occupera ensuite l’espace entre le 21e et le 35e étage puis des appartements se répartiront jusqu’au 70e étage. Les dix derniers niveaux seront dédiés à des appartements grand luxe, avec terrasse et piscine. Au 64e étage, un héliport rétractable permettra aux résidents d’atterrir en hélicoptère.
30 millions de dollars le logement
Comme chaque étage est mouvant, la physionomie de la tour ne sera jamais la même. 79 turbines éoliennes actionneront le mécanisme de rotation de chaque étage. Grâce aux panneaux solaires sur les toits des appartements et au vent, le gratte-ciel produira plus d’énergie qu’il n’en consommera. Du coup, la tour devrait pouvoir vendre pour près de 7 millions d’euros d’électricité par an. Les Émirats Arabes Unis souhaitent que 7 % de leur électricité proviennent de l’énergie renouvelable d’ici 2020.
Imaginée en 2008 en Italie, par l’architecte David Fisher, la tour sera terminée dans trois ans. Le projet est soutenu par le sheikh Mohammed Al Maktou qui n’est autre que le vice-président des Émirats Arabes Unis. Cette tour devait être dupliquée à Moscou et New York.
Les résidents de ces logements luxueux à 30 millions de dollars pourront contrôler leur propre unité domestique de manière autonome, grâce à des commandes vocales permettant de régler la vitesse de la rotation de leur appartement ainsi que son orientation. Ainsi, leur salon pourra suivre la course du soleil au cours de la journée, comme un tournesol.
Le gratte-ciel sera préfabriqué, ce qui signifie que chaque unité sera construite hors site puis rattachée à un noyau central stationnaire qui permettra de raccorder les appartements à l’eau courante, à l’évacuation, etc. « Je pense que ce genre de bâtiments montre aux gens que tout est possible, ou presque », a confié l’architecte à la chaîne de télévision Discovery Science.
