Tout en condamnant l`attentat, les membres du Conseil ont estimé que "les retards continuels menacent la viabilité de l`accord" signé par le gouvernement malien et des groupes rebelles, a indiqué à la presse l`ambassadeur suédois Olof Skoog, qui préside le Conseil en janvier.
Ses quinze membres ont discuté de la façon de protéger cet accord "y compris la possibilité et les implications de mettre en oeuvre un régime de sanctions pour augmenter la pression sur ceux qui font obstruction à sa réalisation ou reprennent les hostilités", a prévenu M. Skoog.
Le chef des opérations de maintien de la paix de l`ONU, Hervé Ladsous, a soutenu le principe de sanctions ciblées contre ceux violant le cessez-le-feu et menaçant le processus de paix.
"En l`absence d`autorité étatique et des arrangements intérimaires, le phénomène terroriste prend des proportions de plus en plus inquiétantes au nord et au centre du Mali" notamment, a déclaré M. Ladsous.
"Si la situation sécuritaire continue à se détériorer ainsi, il n`y aura plus de paix à maintenir au Mali", a-t-il prévenu. "La fenêtre d`opportunité pour générer des dividendes de paix tangibles se referme".
Les Nations unies ont déployé 13.000 Casques bleus au Mali, mais ils sont régulièrement attaqués.
L`ambassadeur français Francois Delattre a considéré que des sanctions seraient "extrêmement appropriées" pour mettre la pression sur les opposants à l`accord de paix, mais aucun projet de résolution en ce sens n`a encore été présenté au Conseil.
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