Google rend hommage à Antoni Van Leeuwenhoek, le maître de l’infiniment petit

  26 Octobre 2016    Lu: 843
Google rend hommage à Antoni Van Leeuwenhoek, le maître de l’infiniment petit
Avec son Doodle du 24 octobre, Google rend hommage à Antoni Van Leeuwenhoek. Le naturaliste hollandais est à l’origine de nombreuses découvertes. Grâce à son microscope, il a pu voir ce que l’on ne pouvait observer auparavant : l’infiniment petit.

Antoni Van Leeuwenhoek a révolutionné les découvertes scientifiques. Sa vie a pourtant commencé bien loin de la sphère de la recherche : apprenti drapier à Amsterdam à ses débuts, il a ensuite enchainé de nombreux métiers : jaugeur de vin, vendeur de draps, huissier… Son temps libre, cependant, il le passe à fabriquer des lentilles dont il taira le secret (on en compterait 480), bien plus perfectionnées que celles que l’on pouvait trouver à l’époque. En 1671, son talent inné d’observateur et sa curiosité le poussent à fabriquer un outil qui lui permettra d’observer tout ce qui l’entoure : le microscope.

Le minuscule à portée de main

Son microscope est assez rudimentaire mais fonctionne bien. L’objet à examiner est disposé sur une aiguille ce qui permet à l’observateur de le tourner, de l’éloigner ou de le rapprocher à sa guise. Il regarde ensuite l’objet par-dessus une lentille encastrée entre deux plaques. Rapidement, Antoni Van Leeuwenhoek se met à faire des observations aussi surprenantes que précises : les globules rouges tout d’abord, seulement évoqués par les naturalistes Malpighi et Swammerdam, puis de petits protozoaires (organismes unicellulaires) appelés ciliés. On lui attribue également la découverte des spermatozoïdes qu’il décrit comme des « animalcules très nombreux présents dans la semence humaine comme animale ». Ceci révolutionna le monde de la médecine puisqu’il était alors admis que ces spermatozoïdes n’étaient que le résultat de la putréfaction du sperme et n’étaient pas "vivants". Il parcouru ainsi le monde de l’infiniment petit pendant des années, observant des structures végétales et cristallines, des rotifères (animaux marins minuscules ne dépassant pas 2mm) en passant par des œufs de moules d’eau douce. Il fut même le premier à affirmer l’existence de bactéries !

Il envoya tous ses rapports à la Société Royale de Londres dans laquelle il fut élu membre en 1680. Ne parlant ni latin, ni anglais, peu de recherches portent son nom, ce qui amena certains scientifiques à remettre en cause ses réelles découvertes. Par la suite, il dû attendre 19 ans pour rejoindre l’Académie des Sciences de Paris.

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